Jean-Jacques Tyszler : "La voix du père n'est pas musicale"

Au chapitre 10 du séminaire « Les non-dupes errent » Lacan livre des indications sur la voix en reprenant la nécessité structurante de la métaphore paternelle dans la vie de l'enfant.

« L'Autre s'incarne (et ne fait que s'incarner d'ailleurs, incarne la voix) à savoir la mère. Il ne suffit pas que la mère parle ; la mère par laquelle la parole se transmet, la mère, il faut bien le dire, en est réduite ce Nom à le traduire par un Non, justement le non que dit le père.

Ce non du père, non au niveau du dire et qui se monnaye par la voix de la mère dans le dire-non d'un certain nombre d'interdictions ».

La voix doit ménager une scansion, le temps d'un dire, voire d'un silence, d'un dire que non.

L'enfant se doit d'être attrapé dans le chant maternel, sa rythmicité et ses modulations comme l'ont admirablement montré nos collègues qui travaillent sur la pulsion et la prévention possible de l'autisme.

La pulsion invocante est au programme de journées d'étude à venir.

La voix du père que Lacan convoque dans son séminaire n'est pas appel ni invocation. Sa parole n'est pas musique.

Pour accéder à l'intégralité de l'article, veuillez suivre le lien suivant :

http://www.freud-lacan.com/Champs_specialises/Presentation/La_voix_du_pere_n_est_pas_musicale